|
IL ETAIT UNE FOIS EN CASTAGNICCIA
CES ANNEES LA
|
En ces années 60, la vie s'écoulait paisible et calme.
Nous étions 5 enfants à la maison.
Comme pour toutes les familles nombreuses de ma
génération, la vie était dure en ce temps là. Nous avons appris à
connaître le monde à travers la petite lucarne de la télévision, d'abord
chez les voisins puis chez nous en 1963.
Nous n'avions pas souvent des vêtements neufs et
une paire de chaussure choisie toujours un peu grande, nous durait tant
qu'elle ne nous faisait pas mal aux pieds.
Pourtant, le dimanche nous avions droit à ce repas amélioré qui a marqué notre
enfance: Poulet-frites.
L'après-midi quand il faisait beau nous partions
tous en ballade dans la vieille Aronde dont mon père aimait à rappeler
qu'elle avait appartenu à un descendant de la famille Napoléonienne.
Nos destinations favorites étaient la route des
Sanguinaires et le château de la Punta. L'été, nos parents nous
emmenaient respirer l'air pur et vivifiant de Vizzavona. On
pique-niquait près d'une fontaine d'eau fraiche à l'ombre des pins. Qu'elle était bonne la miche remplie de sauce
tomate, qu'on dévorait avec un appétit non contenu !...
Mais c'était pendant les vacances scolaires que
l'Aronde faisait son plus long voyage.
Après des préparatifs interminables, bousculée par
mon père levé très tôt pour la circonstance, toute la famille se serrait
dans la voiture surchargée pour entamer un périple qui devait durer 4
heures...
En ce temps là, la route qui conduisait en
Castagniccia n'était pas ce qu'elle est aujourd'hui.
 |
 |
 |
Cliquer sur les
photos pour les agrandir. |
|